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SO ARTISTES PARISIENS DU 3
et sad. femme de jamais rien demander aucune chose aud. sr Foullon et sad. femme, car ainsy l'ont voullu et accordé lesd., parties. .. »
Et a: esté faict le present contract sans par led. sieur de Villiers et sa femme aucunement desroger ne prejudicier à leurs hypotecques qu'ilz ont sur les biens dud. sr Foullon, comme heritier de lad. Clouet, sa mère, par le moyen desd, contractz de transaction dessus dattez faictz avecq lesd, religieuses et couvent de Montmartre et hospital Sainct-Gervais......
Faict et passé en la maison dud. sieur de Villiers devant declarée, le 11 ° aoust après midy, l'an 1597, et ont lesd, parties signé la minutte des presentes demeurée vers led. de Saint-Vaast, l'ung desd, notaires, fors lad. Watier qui a declaré ne scavoir escripre ne signer. Signé : Fardeau et de Saincl-Waast.
Suit l'insinuation du présent contrat ap-, porté le 3 septembre 1597 par Pierre Esprit, procureur de Benjamin Foullon et de Nicole Watier, de Guillaume de Villiers et de Catherine Foullon, sa femme. — (Arch. nat, Y 136;'fol. 299 v°.)
123. — René de Boulligny, peintre. — 29 janvier 15g8.
Contrat de mariage de René de Boulligny, peintre, demeurant à Paris, rue Saint-Honoré, âgé de vingt-cinq ans révolus, et de Barbe Félizeau, veuve de Quentin Rousseau, eri son vivant marchand suivant l'armée du Roi, âgée de vingt-six ans, demeurant à Paris, rue des Poirées. Douaire de 120 écus sol. -— (Arch, nat., Y 137, fol. 228.)
Cl On ne connaissait pas ce peintre, mort, d'après notre dqci
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[VIe ET DU XVIIe SIÈCLE.
124. —. Lucas Steau, maître peintre..— .18 octobre,1598. , . •
Denise Marteau, veuve de Lucas Steau(1), vivant maître peintre à Paris, est témoin du mariage de Jeanne de la Haye, sa nièce, fille de feu Jean de la Haye, maître ceinturier à Paris, etde Denise Marteau, avec Nicolas Gouffette, marchand mercier. — (Arch, nat., Y 137, fol. 315 v°.)
f Claude Dubois, maître peintre.
Claude Dubois appartenait-il à la famille des peintres du château de Fontainebleau chargés . spécialement*^ la conservation des peintures? C'est assez vraisemblable. Ce nom est si répandu qu'il a pu cependant étre porté en même temps par deux familles complètement étrangères l'une à l'autre. Ambroise Dubois, le plus connu des Dubois, laissa deux fils, Jeau et Louis, et un neveu, Paul; mais les historiens ne citent nulle part Claude qui paraît ici. De plus, le legs de toute sa fortune à des établissements charitables, fait par notre artiste après soii décès et celui de sa femme, donne à supposer qu'il n'avait pas de proches parents pouvant prétendre à sa succession, ou du moins qu'U.avait rompu toutes relations avec ses héritiers naturels.
Sur Ambroise Dubois, Léon de Laborde a écrit un article très précis (Renaissance, ll, 857). ^ mourut le 29 janvier i6i4, d'après le registre d'Avon. La dalle tumulaire placée dans l'église de cette localité le disait originaire d'Anvers et lui donnait les titres de peintre et valet de chambre ordinaire du Roi.
125. -— Donation mutuelle de Claude Dubois, * maître peintre, bourgeois de Paris, demeurant rue Neuve-Saint-Merry, et de Marie Gouffé, sa femme. - 2 avril i5g8.
Furent presens en leurs personnes honnorable homme Claude Dubois, maître paintre, bourgeois de Paris, demeurant rue Neufve
iment, avant 1598. ,
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